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Photo du rédacteurChristophe Cariou-martin

#Covidetatete #covidetonsac ...Sur le parcours de la résilience

Et si nous échangions la vision d’une galère en résistance en pleine tempête dans un océan covidien pour celle d’un kayak en eau-vive, dans un torrent tourmenté d’obstacles et d’aléas pareil au cours d'une vie… Comme une rivière, le COVID-19 a une source et aura une fin par son assèchement ou sa dilution dans l’océan des virus avec lesquels l’humain réussit à vivre malgré tout...

Bien sûr au départ dans mon kayak j’ai peur, je fais des erreurs, je prends des coups… mais à force de descendre ce rapide inévitable, pour lequel j'ai peu de prédispositions, j’accepte le défi de l’affronter.

J’intègre le contexte, mon kayak, ma pagaie. Un apprentissage des circonstances, de l'outil, et sur moi. Je commence à comprendre que mes coups de pagaie sont des appuis et que je construis une trajectoire. A chaque plongée je donne du sens, pour me propulser à travers une suite de dangers jusqu’à sa fin. Je ne suis plus seulement réactif(ve) mais je fais de plus en plus de choix, prends de plus en plus d’initiatives, anticipe les difficultés et adopte des mesures pour les surmonter. Je finis même par profiter de certains courants pour mieux transmettre mon équilibre, être capable de rebondir sur chaque urgence, sursaut, chaos.

Et progressivement le torrent s’apaise, je profite d’un bassin de réception pour basculer sur mon dos et récupérer. Je regarde le ciel, écoute l’eau, respire l’air et ce nouveau sentiment de vie… Mais la vie n’est pas un long fleuve tranquille et je sens de nouveaux embruns annoncer bientôt un autre défi.

Je ne serai plus jamais la ou le même, heureusement j’ai développé de nouvelles aptitudes que je suis capable d’intégrer à ma vie, et je vais me servir de cette expérience pour changer et évoluer sur les prochains gaves.


La résilience est « cet art de naviguer dans les torrents » selon Boris Cyrulnik, psychiatre.

Elle tient aussi à la faculté à récupérer face aux évènements et non pas seulement à les endurer. C’est alors un défi à la fois personnel et organisationnel qui se profile pour l’avenir. Il faut avertir les employeurs que ce timing de récupération est individuel et qu’il ne peut être forcé sauf à risquer une aggravation du stress post-covid19.


Comment penser alors aujourd’hui aux moyens de tirer demain les bénéfices d’une « croissance post-traumatique » sur les attitudes et modes de vie pour chacun ? Et dans nos organisations ? Et vous, comment tirerez vous les leçons de cet aléa ? Quel sera l’impact de votre feed back sur vous ? Sur les autres ? Comment le ferez et le recevrez vous ? Quels seront les éléments qui vous permettront de vous transcender ? Et après …


Photo Roya Ann Miller

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